Trois indicateurs que l’entraînement fait partie intégrante de ta vie
«J’ai pas le temps avant parce que je vais être au gym jusqu’à 11h.»
…
«Tu m’as pas dit que tu allais nager aujourd’hui.
- Bien… c’est parce que j’y vais tous les jours.»
…
«Ah! J’irais courir un petit 15 kilomètres si je pouvais!»
Si tu es comme moi, tu as sûrement remarqué que les gens qui ne parlent pas ou presque pas de leur entraînement semblent être ceux qui sont les plus assidus.
Ces trois citations sous-entendent que la personne qui parle s’entraîne assidument et que ça fait partie de sa vie. Comme manger ou dormir.
Bien entendu, ce n’est pas applicable à tout le monde, mais je voulais m’arrêter sur ce sujet pour donner des repères aux personnes qui se demandent si elles ont vraiment changé leurs habitudes de vie en matière d’entraînement.
Voici mon opinion de kinésiologue
1- L’horaire de la journée ou de la semaine
La planification se fait sur papier ou sur support électronique, mais avant tout, elle se fait dans la tête.
Lorsqu’une personne s’entraîne tous les jours, son sac de sport est presque toujours prêt d’avance, sa collation est dans un sac dans le frigo et sa serviette déjà sèche et pliée.
L’entraînement est tellement intégré dans sa routine de vie que tout est déjà planifié et bien ancré dans sa tête.
De sorte que lorsque cette personne doit planifier un lunch avec des amis ou des collègues, elle sait déjà environ à quelle heure elle sortira du gym.
2- On n’en parle pas ou presque pas
Il y a les conversations entre amis ou avec la famille.
Il y a aussi les statuts Facebook ou les photos sur Instagram.
Mais c’est quand même délicat. Les personnes qui mettent leur entraînement en valeur sur les réseaux sociaux le font pour de multiples raisons et il est fort possible qu’elles soient assidues et qu’elles ne veulent pas nécessairement se vanter ou bien paraître.
Mais il y a un grand nombre d’individus qui s’entraînent tous les jours ou presque et jamais il ne leur viendrait à l’idée de l’écrire sur leur page Facebook.
Pour eux, ce serait comme dire: «Je suis allé à la salle de bain. J’ai pris ma douche.»
C’est tellement évident que ça leur est complètement inutile de le dire à leurs amis Facebook!
3- La dépendance
Quand on se blesse et qu’on ne peut pas s’entraîner ou quand l’horaire nous empêche carrément d’aller s’entraîner, on le sent.
C’est comme un sevrage. Il nous manque quelque chose et on est déstabilisé.
Les dépendances ne sont pas quelque chose de facile à gérer. Je parle ici de dépendances destructrices comme celles aux drogues ou à l’alcool.
Souvent, les intervenants en toxicomanie vont suggérer aux personnes en traitement d’explorer de nouvelles choses qui sont bénéfiques pour elles. Comme pour «remplacer» leur dépendance.
L’activité physique fait toujours partie de ces suggestions.
Et quand on est dans l’impossibilité de pratiquer notre sport, on le sent. Il nous manque quelque chose.
C’est un indicateur que notre changement est bien réussi.
L’activité physique, c’est toujours bon.
Conclusion
Évidemment, tout le monde a sa méthode pour intégrer des changements dans sa vie.
Ce billet est seulement là pour donner quelques trucs pour s’autoévaluer.
Si tu as des questions sur ton programme d’entraînement, n’hésite pas à communiquer avec moi.
Il me sera plaisir de t’aider à atteindre tes objectifs.
D’ici là, bon entraînement.
Photo by Andreea Boncota on Unsplash