Charles Lamontagne Entraîneur Privé Montréal

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Microbiote et perte de poids

Tu as sûrement entendu parler du microbiote. C’est ce dont toute la communauté scientifique médicale parle depuis les dernières années.

On décrit le microbiote comme le nouveau cerveau ou le nouvel organe.

On le surnomme aussi «la petite vie» : micro pour «petit» et bio pour «vie».

Le microbiote est «l’ensemble des bactéries présentes sur le corps, dans ses orifices et cavités ainsi que dans le tractus gastro-intestinal, et qui sont nécessaires au maintien du bon fonctionnement de l'organisme» (OQLF, 2010).  

Tous les organismes ont un micriobiome et des microbiotes.

Il y a des microbiotes spécifiques comme les microbiotes cutané, vaginal ou intestinal.

En botanique, les plantes et les végétaux aussi ont un microbiote.

Chacun a ses fonctions bien spécifiques.

Fonctionnement de notre microbiote intestinal

Des milliards de bactéries et de micro-organismes sont contenus dans notre tube digestif et nous vivons en symbiose avec eux.

Leur rôle est la digestion de tout ce qui passe dans les intestins.

«Il en ressort notamment des vitamines, des messagers chimiques qui permettent à nos cellules de communiquer avec le cerveau, des substances pro-inflammatoires ou au contraire, anti-inflammatoire et plusieurs autres ayant des effets positifs ou négatifs sur notre santé» (Extenso, 2013).

C’est principalement ce qui constitue une révolution dans le domaine médicale. Les bactéries du transit intestinal seraient un incontournable du cycle de vie.

«Leur influence est immense : ils agissent sur la digestion, le poids, le système immunitaire, la résistance au stress et même l’humeur» (Ethier, 2016.)

La perte de poids

C’est en ce qui a trait à la surcharge pondérale que les chercheurs semblent être sur une piste plus qu’intéressante.

En effet, on a examiné le microbiote de personnes minces et celui de personnes avec un surplus de poids.

Et on a pu remarquer des différences marquantes entre les deux groupes de sujets. Les types de bactéries contenues dans les deux microbiotes étaient différents.

On a aussi observé que le microbiote des Nord-Américains était souvent différent de celui des personnes vivant dans les autres régions du monde.

La diète nord-américaine classique – sucres raffinés, viandes rouges, faible en fibres – serait à l’origine de la composition du microbiote des habitants.

La bonne nouvelle est que les chercheurs sont sur des pistes révolutionnaires.

«Chez des animaux obèses, l’ajout d’un probiotique (cultivé en laboratoire et non ceux présents dans nos aliments) au microbiote a pour effet de les faire manger moins et ainsi diminuer le poids» (Extenso, 2013).

Et il y a le surpoids, certes, mais il y a aussi une multitude de maladies qui sont maintenant dans la mire des chercheurs en ce qui concerne le microbiote et l’alimentation.

«Des chercheurs s’intéressent maintenant au côlon des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’autres s’interrogent sur le rôle des bactéries composant le microbiote comme accélératrices potentielles de l’obésité» (Joly Gomez, 2014).

Ça semble être le début d’une longue suite de découvertes.

Comme quoi notre alimentation a beaucoup plus d’influence sur notre santé que nous ne l’avions jamais pensé.

Conclusion

Au final, on sait qu’il reste énormément de notions à découvrir sur le microbiote et sur son effet sur le poids corporel.

Toutes ces nouvelles données s’inscrivent dans l’adoption et le maintien de bonnes habitudes de vie.

En tant que kinésiologue, je te recommande de rester à l’affût des nouvelles anvancées en ce qui concerne le microbiote.

C’est une corde plus à ton arc pour atteindre tes objectifs. On n’est jamais trop informés.

N’hésite pas à m’appeler ou à m’écrire si tu as des questions ou si tu veux qu’on regarde ensemble la planification de ton entraînement.

D’ici là, bon entraînement.

P.S. Je te recommande le reportage de l’émission Découverte sur le microbiote. Tu peux le voir ici.

 

Références :

www.oqlf.gouv.qc.ca

www.extenso.org

www.passeportsante.net

src.ca

Joly Gomez, Francisca, L’intestin, notre deuxième cerveau, 2014

 Crédit photo: Flickr, Zappys Technology Solutions