Nouvelle recherche scientifique: L'exercice quotidien peut faire monter votre espérance de vie de 5 ans
Les adultes qui font au moins 150 minutes d'activité physique au total chaque semaine vont vivre plus longtemps que ceux qui n'en ont pas C’est ce qu’a découvert une nouvelle étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine. Promouvoir les années de vie qui peuvent être gagnées par la pratique de l'activité physique modérée pourrait être un excellent moyen de motivation, a déclaré l’auteur de l'étude Ian Janssen, Ph.D., de l'Université Queen en Ontario, au Canada.
Janssen et son équipe ont utilisé les données de la National Health and Nutrition Examination Survey, le National Health Interview Study mortality linkage, et les tables de mortalité aux États-Unis pour évaluer et comparer l'espérance de vie à chaque âge pour les adultes qui étaient inactifs, peu actif et actif.. «Actif» a été défini comme faisant au moins 150 minutes d'activité physique modérée par semaine.
Ils ont constaté que les hommes à l’âge de 20 ans gagnaient en moyenne 2,4 années d’espérance de vie en pratiquant des activités physiques modérées. De leur côté, les femmes de 20 ans gagnaient environ 3 années supplémentaires à leur vie. Le plus grand avantage de la pratique d’une activité physique modérée a été observé chez les femmes noires non hispaniques aux États-Unis qui augmentaient eux de 5,5 ans leur espérance de vie
Janssen espère que le message positif de l'étude pourra aider les gens à se responsabiliser face à la pratique de l’activité physique régulière.
Je crois personnellement qu’il faut réaliser qu’il est grand temps d’arrêter d’utiliser la culpabilité pour essayer de motiver les gens à bouger. En utilisant un discours positif et en informant les gens sur les années gagnées et non pas sur les années perdues, le message risque d’être plus motivant.
Référence : Ian Janssen, Valerie Carson, I-Min Lee, Peter T. Katzmarzyk, Steven N. Blair. Years of life gained due to leisure-time physical activity in the U.S.. American Journal of Preventive Medicine, 2013 DOI:10.1016/j.amepre.2012.09.056