Bien des gens croient que lorsqu’ils ont fait tous leurs exercices prévus dans leur planification, la séance d’entraînement est terminée.

Pour plusieurs, la séance s’arrête là.

La partie qui devrait suivre, le retour au calme, est pourtant importante.

Si tu es comme moi, tu veux optimiser ton entraînement pour en retirer le maximum de bénéfices.

Et le retour au calme est selon moi un incontournable lorsqu’on s’entraîne.

Bien noter que le retour au calme fait partie intégrante de la séance d’entraînement.

Voici ce qu’il en est.

Quelques notions de base

Une séance d’entraînement se subdivise en trois parties générales:

• l’échauffement;

• le corps de la séance;

• le retour au clame.

Le contenu du corps de la séance varie et ses possibilités en durée, volume et intensité sont infinies.

Tout dépend des objectifs, du niveau d’entraînement, etc.

L’échauffement et le retour au calme sont des parties de transition progressive qui sont nécessaires et essentielles.

Malheureusement, comme elles sont un peu plus méconnues, elles sont souvent mises de côté ou escamotées.

Et le retour au calme est encore plus négligé que l’échauffement.

Le retour au calme

Le retour au calme (ou exercice de récupération) est «l’ensemble d'exercices ou de procédés intervenant après des efforts et des performances psychophysiques, jusqu'au rétablissement de la capacité de performance corporelle, intellectuelle et psychique» (OQLF, 1993).

Notons que je préfère utiliser le terme «retour au calme» pour éviter la confusion avec le principe d’entraînement aussi appelé «récupération», mais qui renvoie aux périodes de repos entre les séances d’entraînement.

Par exemple, sur une période de 10 jours, une personne fera relâche pendant deux jours non consécutifs. C’est le principe de récupération que l’on applique.

On parle aussi d’un «temps de pause entre deux séries d'exercices consécutifs (OQLF, 1993)», mais cette récupération a comme objectif de reprendre des forces avant de fournir un autre effort. À ce moment, nous sommes quand même dans le corps de la séance.

Par exemple, entre deux séries de musculation, un culturiste s’arrêtera quelque 30 secondes ou 1 minute.

Son utilité

La principale fonction du retour au calme est de faire la transition entre une activité physique intense et un état de repos.

Son intensité dépend de celle de l’exercice effectué dans le corps de la séance.

Par exemple, un coureur de fond fera un retour au calme en joggant pour faire ensuite une transition vers la marche rapide puis lente.

La transition qu’est le retour au calme donne à l’organisme un temps pour se réajuster au nouvel état.

Lors d’un exercice intense, le rythme cardiaque augmente et un changement dégressif progressif optimise l’adaptation qui s’ensuit.

C’est en fait une transition qui permet de revenir à soi-même.

Le système respiratoire bénéficie également de la transition et donc aussi tout l’organisme.

Conclusion

Bien noter que le retour au calme fait partie intégrante de la séance d’entraînement.

Dans le titre de l’article, j’ai intentionnellement utilisé le terme «à la fin» et non «après» la séance.

Plusieurs chercheurs en physiologie de l’exercice sont encore à étudier les effets du retour au calme.

Comme quoi, nous n’avons pas fini d’en apprendre.

Si tu as des questions concernant ton plan d’entraînement, n’hésite pas à m’écrire ou à m’appeler.

Il me fera plaisir de t’aider à atteindre tes objectifs.

D’ici là, bon entraînement.

 

Références:

gdt.oqlf.gouv.qc.ca

Mythes et réalités sur la musculation www.editions-homme.com/mythes-realites-sur-musculation/martin-lussier/livre/9782761936835

Essentials of Strength Training and Conditioning  www.humankinetics.com/products/all-products/essentials-of-strength-training-and-conditioning-4th-edition-with-web-resource

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10732850

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10732850

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